Allez-vous le laisser partir ?
Disparaître simplement ?
Dissimuler ses idées ?
Dans son esprit, il a conçu
La merveille de la nature,
L’existence sans entrave
Du soleil qui se lève
Dans la matrice de l’aube,
Des pensées aussi rapides que la lumière
Ou supérieures à la vitesse de celle-ci.
Ce que mon esprit désire
Ne peut être que rêvé ce soir.
En germe.
Et je m’enferme dans le temps,
Prise par ma solitude,
Gelée ici sans toi.
Te souviens-tu encore ?
Tout s’écoule lentement,
Le moi s’en va…
Mais tu demeureras à jamais.
Le silence est d’or,
Puissant est le silence.
Je suis silencieuse quand le brouillard de mes pensées m’enveloppe.
Je suis silencieuse quand la peur s’enroule autour de moi.
Quand je pose des questions incertaines sur
Quoi, où et comment ?
Et quand j’ai peur de ma propre ombre,
Quand mon ego dit
Qu’il n’y a rien là.
Je suis silencieuse
Quand j’éclate de joie
Et que je ne sais pas
Comment mettre des mots,
Ici et maintenant.
Je me tais…
… et dans ce silence :
La vérité frappe à ma porte
Quand je suis silencieuse,
Et elle me dit :
« Tu n’as plus besoin d’être silencieuse ».